Finalement l´excursion au Salar dÚyuni est décalé au lundi matin. Nous profitons du dimanche pour nous remettre de notre ballade a cheval de la veille et flaner dans les rues de Tupiza.
Lundi matin, nous faisons connaissance avec notre équipage : un anglais, deux hollandais et nos deux guides-chauffeurs-mécaniciens-cuisiniers-intendants boliviens. Ca commence bien car les 3 touristes qui nous accompagnent sont d´une part sympas et d´autre part ils voyagent depuis l´amérique centrale jusqu´en Bolivie avant de continuer soit en Argentine soit au Chili. On va pouvoir obtenir de bons tuyaux pour la suite de notre voyage !
Les deux boliviens sont freres, jeunes, et sympas aussi et ils nous accueillent dans un 4x4 vieillissant. Apres 1/2 heure de route, tout en montée, on s´arrete pour profiter du panorama. Ca tombe bien, c´est aussi la premiere panne... probleme de radiateur. Heureusement nos 2 boliviens sont des mécaniciens de génie (comme souvent dans les pays en voie de développement) et nous repartons apres 1 heure de pause.
On s´arrete pour dejeuner dans un petit village et notre voiture magique ne veut plus demarrer : pbl de starter, un jeu d´enfants pour nos mecanos boliviens (30 mn).
On passera la nuit dans un petit village perdus au milieu des montagnes. On en profite pour apprendre 2 ou3 mots de Quechua par les enfants du village (non, magasin ne se dit pas Decathlon en Quechua). La communication entre village se fait par radio. Certains ont la chance de recevoir un appel de leurs proches et descendent la rue en courant une fois leur nom appelé au haut-parleur pour aller jusqu´au poste radio.
Le lendemain est une formalité. La journée commence par un stage Paris Dak´ (ca tombe bien ils vont passer dans les environs en janvier). A quelques 4000 m d´altitude, on passe 1h a sortir un autre 4x4 embourbé au passage d´une riviere.
A midi, c´est le porte bagage sur le toit qui prend la poudre d´escampette. Il faut enlever tous les sacs et les provisions pour le refixer (45 mn). Ensuite, on profite des paysages un peu plus tranquillement (lac vert , flamands roses, désert de sable, rochers faconnés par le vent, bain dans des sources d´eau chaude a plus de 4200 m...) avant d´arriver a la tombée de la nuit a 5000 m d´altitude pour decouvrir des geysers. C´est surement l´émotion causée par la beautée du site qui rend un de nos pneus faible... il se dégonfle, on a crevé. 5 mn pour changer la roue top chrono, avec le froid dehors personne n´a envie de trainer.
Le lendemain, une colonie de tambours africains sést installée dans la tete de Jerome. La vodka avec nos compagnons d´échappée pour se réchauffer dans le refuge a 4700m n´est surement pas etrangere au mal.
Le 3e jour la voiture nous laisse tranquille a part un probleme de roulement qui nous empeche de dépasser les 60 km/h. On en profite quand meme pour continuer la tournée des lacs multicolores, des volcans, des flamands roses avant d´aller dormir dans un hotel de sel. La matiere premiere n´est pas chere, alors le sol est recouvert de 10 cm de sel, les lits sont en sel et les tables sont .... en sel !
Nouveau réveil aux aurores mais celui-ci est encore un réel plaisir ! On se rend au milieu du salar (désert de sel tres connu des amoureux de la télé et de M6) et on attend le soleil. Le lever du soleil est a couper le souffle et on s´amuse du jeu de couleurs et de nos ombres gigantesques. Difficile de décrire la beauté du site et du moment, et on préfere vous conseiller de venir faire un tour ici et voir de vos propres yeux. En attendant on vous montre quelques unes des fotos locos (photos folles).
En bref, on était hyper contents d´avoir fait cette belle excursion et les pannes voitures restent comme de bons souvenirs. Pour ceux qui veulent venir, il vaut mieux partir de Tupiza que d´Uyuni : le voyage est un peu plus cher mais il y a beaucoup moins de touristes dans ce sens et le lever du soleil sur le salar est un moment magique (pas possible en partant dÚyuni).
Nous sommes maintenant a potosi, 160 000 habitants a 4100 m d´altitude, c´est dur de porter les sacs entre la gare et l´hotel. Les boliviens sont decidement des bricoleurs de genie, ils ont réparé notre appareil photo !
Hasta luego !