Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Notre voyage autour de la terre
  • : 4 continents, 1 voyage, 2 sacs à dos & 360 jours
  • Contact

Archives

Pays Par Pays...

13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 23:28

Nous finissons notre trop court séjour bolivien par les abords du lac titicaca. D´abord du coté des montagnes avec "la capitale du trekking" en Bolivie... Pour un pays ou l´altitude moyenne frole les 3000 m, c´est une sacré promesse ! Et la promesse ne sera pas tenue, en grande partie a cause de la météo.

Comme il ne fait pas beau et que des orages éclatent tous les jours en début d´apres midi, nous décidons de rester prudent et de ne pas faire de balades sur les sommets environnants (minimum 4200 m)... C´est Sabrina qui est décue ! Nous nous rabattons sur une ballade dans la vallee ( a quelques 2800 m quand meme) qui nous menera dans une grotte ayant un lac souterrain. Gentil, mais pas de quoi casser trois pattes a un canard.

Sans tarder, nous partons donc pour Copacabana frontiere Bolivo-péruvienne située sur les rives du lac Titicaca. Apres une nuit dans un hotel miteux, nous partons sur l´ile du soleil (Isla del Sol), qui etait un lieu religieux important du temps des incas.

Et cette fois, on ne loupe pas notre petite rando. On parcoure cette ile magnifique du nord au sud, avec des paysages splendides : un petit air de Corse ou de Provence, les grillons en moins (on touche encore les 4000 m, ils seraient un peu essouflés)
Le lac est d´un bleu profond, intense contrastant avec le bleu plus clair du ciel. On visite des vestiges de l´époque inca, et nous finissons la journée dans un petit hotel isolé, en haut d´une falaise avec une vue superbe sur le coucher du soleil. Une pause biere s´impose.

On passe une derniere nuit a Copacabana et faisons nos adieux a la Bolivie (deja !) avec regret. Mais nous devons aller a Arequipa, au Perou, où nous avons RDV avec les géniteurs du petit Jerome....

Ciao

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 22:54

Ca y est ! nous sommes des survivors de la route de la mort qui tue ! La vie de ma mere, c´est qui le patron !

La route de la mort a été appelée ainsi par les assureurs américains (c´est leur coté marketing) car elle était la route la plus accidentogène au monde. Elle avait été creusée dans la falaise a la va-vite par les Boliviens qui fuyaient devant le Paraguay lors de la guerre qui opposa les 2 peuples dans les annees 1930 (encore une histoire de pétrole d´ailleurs cf guerre du Chaco pour les plus intéressés).
 
La cause des accidents est facile a deviner : la route est tres étroite avec un dénivelé tres important et pourtant il n´y a pas le droit a l´erreur car il n´y a pas de barrieres de securité et le vide atteint 500 m par endroit. C´est la seule route du pays ou on roule a gauche (a l´anglaise), pour que le chauffeur puisse mieux apprécier la distance qui sépare son engin du vide (comme il se trouve du bon coté). Pour les camions et leurs chauffeurs, un véritable enfer.

Mais aujourd´hui, bien heureusement, la réputation dépasse tres largement la réalité. Apres 30 ans de travaux, une autre route a été construite et "la route de la mort" est fermée a la circulation, sauf pour les cyclistes. Car descendre cette route à vélo est une balade comme on ne peut en faire nulle part ailleurs. En l´espace de 65 km, on descend de 4200 m a 600 m d'altitude ! Notre défi était de ne pas donner un seul coup de pédales sur tout le parcours... on y est pas arrivé mais on a jamais fait 65 km a vélo aussi facilement !

Les paysages changent a la vitesse grand V (comme le vélo de Sabrina lancé à fond dans la descente). Au petit matin tout en haut, il fait froid et le paysage est lunaire comme en haute montagne alors qu'après quelques heures de descente, on a tres chaud (pas a cause des emotions ni des efforts) et la végétation est luxuriante avec bananiers et plantations de coca.



En revanche, la descente est beaucoup moins vertigineuse que ce qu´on espérait (enfin surtout Jerome). Ca descend mais il n´y a aucun passage qui fout les jetons !! On n'était que tous les deux avec un guide (ce qui était tres cool), et celui-ci se permet meme de descendre sans les mains, en se retournant pour nous prendre en photo... on aurait bien essayé mais c'est encore un peu trop chaud pour nous quand meme !

Le vrai défi, c´est de faire la route de la mort dans l´autre sens, EN MONTEE !! Peut etre un défi pour Olivier (encore un p´tit gars de Polliat) et Caroline qui vont remonter la cordilliere des Andes a vélo (http://www.georouteandine.fr)

Pour nous, c´est descente et retour a La Paz. Contrairement à tout le monde on a bien aimé La Paz.

C´est une ville qui bouge tout le temps, avec une pollution folle mais tellement dépayssante !
Il faut dire aussi que nous sommes tombés pendant les célébrations de todos santos (la toussaint en bon francois). Les abords du cimetiere avaient un gout de kermesse, de grande braderie, et un peu de toussaint quand meme.

Un petit dernier tour en Bolivie, d´abors Sorata pour faire quelques randos puis nous irons voir le fameux lac Titicaca (le premier qui fait une blague vaseuse est puni)

Suerte


Ps : on ajoutera des photos de la route de la mort bientot !

Partager cet article
Repost0
2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 18:19

Ah Sucre ! Ville de douceur et de bien-etre.

A notre arrivée, on se rend dans un petit hotel qu´on nous avait conseillé. Des chambres pas cheres, une déco moderne qui nous fait nous sentir a la maison et des petits dej´en terrasse, au soleil ! Ca commence bien...

On remarque tout de suite que le climat a Sucre est tres différent du climat difficile de Potosi car nous ne sommes plus qu'à 2000 m d'altitude. On ressort les shorts et on range les pulls !

La population est moins pauvre que dans la ville minière. On le ressent avec le soutien a Evo Morales, le president néo-communiste Bolivien.

Dans les régions pauvres et ouvrieres (en particulier a Potosi) la population apporte un soutien sans faille au président, et cela se traduit par d´innombrables tags en sa faveur ("EVO SI !"). A Sucre les avis sont déja plus partagés, et on peind aussi les murs pour protester contre le président. Nous n´irons pas a Santa Cruz, la ville la plus prospere du pays, mais la-bas l´opposition a Evo est farouche. Santa Cruz a une altitude qui lui permet d´avoir une agriculture généreuse, et en plus il y a du pétrole et du gaz.... La_bas on préfererait ne pas devoir partager avec les régions les plus pauvres !


Le passage en Bolivie nous avait fait franchir la frontiere de l´Amérique du Sud. Les pays du sud (Argentine et Chili) sont développés, proches de notre culture et moins dépaysant.

La Bolivie est plus authentique, plus préservée, plus colorée mais plus pauvre aussi. Pourtant les boliviens sont adorables, souriants meme si parfois ils semblent impressionner par les gringos que nous sommes.

A Sucre, on sent tout de suite la douceur de vivre.

Ici on aime le climat, l´architecture réussie de la ville, la chaleur des boliviens, les restos délicieux (on a fait tous les meilleurs restos de la ville en quelques jours)... bref on nage dans le bien-etre.

On aimerait s´attarder encore un peu, mais on trop a peur de s'empater...et surtout le pays est encore grand et nous ne pouvons pas rester trop longtemps (c´est encore loin l´Equateur !).

Nous (re)partons pour La Paz, où nous en profiterons pour descendre la célebre "route de la mort" (ca nous fera digerer les bons restos de Sucre).

biiizzzzz

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 21:46

Potosi est la ville la plus haute du monde et c´est surement pour ca que son stade de foot n´est pas comme le Vélodrome, c´est une citadelle imprenable : les meilleures équipes du continent sud américain éprouvent les pires difficultés a venir jouer contre le Real Potosi, a 4100 m d´altitude.

La ville ne vit que par, que pour, que grace a la mine qui la surplombe.


A cause de l´altitude, il n´y a pas d´agriculture, rien ne pousse rien ne vit a part les lamas et les chiens (mais c´est pas bon a manger le chien... Sabrina a essayé en Chine ;-). Tout doit etre acheminé depuis la vallée a des centaines de km et si la mine devait se tarir, la ville risquerait de disparaitre.

La ville a été la plus riche et l´une des plus importantes du monde quand la mine produisait beaucoup avec presque 200 000 habitants au XVIIIeme siecle (a l´epoque plus que Paris et Londres réunies), avant de retomber a 10 000 habitants debut XXeme siecle. La visite de la ville permet d´admirer les restes de ce passé glorieux avec ces eglises imposantes notamment ou la maison de la monnaie qui produisait des pieces en argent distribuées dans le monde entier.

Mais aucun touriste a Potosi ne manque la visite de la mine, le veritable coeur de la ville. On s´y rend donc accompagne d´un guide et de Pascale et Laurent qu´on a rencontré un jour, ailleurs (du cote d´Uyuni). Un couple de tourdumondistes (comme on dit chez nous) dont nous vous recommandons la lecture du blog : http://www.unjourailleurs.org

On achete quelques batons de dynamite (oui, amis nasques et corses, la dynamite est en vente libre ici) et des feuilles de coca a offrir aux mineurs, on s´équipe de notre tenue ´´touristes visitant les mines´´ et c´est parti !


La mine est divisee en cooperatives independantes ayant chacune un territoire delimite. Celle que nous visitons compte 100 membres et pourtant la mine semble déserte alors que nous sommes lundi. Nous rencontrons quand meme quelques travailleurs téméraires dans la dédale de galeries.

Les conditions sont précaires. Pas de production, pas de revenu, alors on ne perd pas de temps avec les choses inutiles : les conditions de securite elementaires sont bafouees, les galeries sont petites (environ 1,50 de hauteur) car elles ne génerent pas d´argent !
Les mineurs que nous voyons n´hésitent pas a nous reclamer la dynamite et la coca. Celle-ci a plusieurs vertus : d´une part elle leur permet de mieux supporter les efforts, l´altitude, mais elle leur coupe aussi la faim ce qui leur permet de ne pas manger et de ne pas perdre un temps précieux pour se rendre aux toilettes, a la surface.

Mais l´activité est faible et nous comprenons pourquoi en remontant a la surface ! Le lundi, on boit a la memoire de ceux qui sont morts a la mine (ce qui les oblige a faire des journees de plus de 12h le reste de la semaine). Ils boivent un espece d´alcool a 96 volts qu´il mélange avec de l´eau....immonde mais pas cher !

Le travail à la mine c´est pas pour nous alors on reprend la route pour Sucre, située a une altitude plus traditionnelle et avec des températures plus clémentes.

biz
(a ce propos, grace a notre notoriété et surtout a notre carte bleue, vous pourrez accéder a notre blog via l´adresse http://www.voirlemonde.biz ! attention ce n´est que temporaire)

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 17:20
Finalement l´excursion au Salar dÚyuni est décalé au lundi matin. Nous profitons du dimanche pour nous remettre de notre ballade a cheval de la veille et flaner dans les rues de Tupiza.

Lundi matin, nous faisons connaissance avec notre équipage : un anglais, deux hollandais et nos deux guides-chauffeurs-mécaniciens-cuisiniers-intendants boliviens. Ca commence bien car les 3 touristes qui nous accompagnent sont d´une part sympas et d´autre part ils voyagent depuis l´amérique centrale jusqu´en Bolivie avant de continuer soit en Argentine soit au Chili. On va pouvoir obtenir de bons tuyaux pour la suite de notre voyage !

Les deux boliviens sont freres, jeunes, et sympas aussi et ils nous accueillent dans un 4x4 vieillissant. Apres 1/2 heure de route, tout en montée, on s´arrete pour profiter du panorama. Ca tombe bien, c´est aussi la premiere panne... probleme de radiateur. Heureusement nos 2 boliviens sont des mécaniciens de génie (comme souvent dans les pays en voie de développement) et nous repartons apres 1 heure de pause.


On s´arrete pour dejeuner dans un petit village et notre voiture magique ne veut plus demarrer : pbl de starter, un jeu d´enfants pour nos mecanos boliviens (30 mn).

On passera la nuit dans un petit village perdus au milieu des montagnes. On en profite pour apprendre 2 ou3 mots de Quechua par les enfants du village (non, magasin ne se dit pas Decathlon en Quechua). La communication entre village se fait par radio. Certains ont la chance de recevoir un appel de leurs proches et descendent la rue en courant une fois leur nom appelé au haut-parleur pour aller jusqu´au poste radio.

Le lendemain est une formalité. La journée commence par un stage Paris Dak´ (ca tombe bien ils vont passer dans les environs en janvier). A quelques 4000 m d´altitude, on passe 1h a sortir un autre 4x4 embourbé au passage d´une riviere.


 A midi, c´est le porte bagage sur le toit qui prend la poudre d´escampette. Il faut enlever tous les sacs et les provisions pour le refixer (45 mn). Ensuite, on profite des paysages un peu plus tranquillement (lac vert , flamands roses, désert de sable, rochers faconnés par le vent, bain dans des sources d´eau chaude a plus de 4200 m...) avant d´arriver a la tombée de la nuit a 5000 m d´altitude pour decouvrir des geysers. C´est surement l´émotion causée par la beautée du site qui rend un de nos pneus faible... il se dégonfle, on a crevé. 5 mn pour changer la roue top chrono, avec le froid dehors personne n´a envie de trainer.

Le lendemain, une colonie de tambours africains sést installée dans la tete de Jerome. La vodka avec nos compagnons d´échappée pour se réchauffer dans le refuge a 4700m n´est surement pas etrangere au mal.

Le 3e jour la voiture nous laisse tranquille a part un probleme de roulement qui nous empeche de dépasser les 60 km/h. On en profite quand meme pour continuer la tournée des lacs multicolores, des volcans, des flamands roses avant d´aller dormir dans un hotel de sel. La matiere premiere n´est pas chere, alors le sol est recouvert de 10 cm de sel, les lits sont en sel et les tables sont .... en sel !

Nouveau réveil aux aurores mais celui-ci est encore un réel plaisir ! On se rend au milieu du salar (désert de sel tres connu des amoureux de la télé et de M6) et on attend le soleil. Le lever du soleil est a couper le souffle et on s´amuse du jeu de couleurs et de nos ombres gigantesques. Difficile de décrire la beauté du site et du moment, et on préfere vous conseiller de venir faire un tour ici et voir de vos propres yeux. En attendant on vous montre quelques unes des fotos locos (photos folles).


En bref, on était hyper contents d´avoir fait cette belle excursion et les pannes voitures restent comme de bons souvenirs. Pour ceux qui veulent venir, il vaut mieux partir de Tupiza que d´Uyuni : le voyage est un peu plus cher mais il y a beaucoup moins de touristes dans ce sens et le lever du soleil sur le salar est un moment magique (pas possible en partant dÚyuni).


Nous sommes maintenant a potosi, 160 000 habitants a 4100 m d´altitude, c´est dur de porter les sacs entre la gare et l´hotel. Les boliviens sont decidement des bricoleurs de genie, ils ont réparé notre appareil photo !

Hasta luego !
Partager cet article
Repost0