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  • : Notre voyage autour de la terre
  • : 4 continents, 1 voyage, 2 sacs à dos & 360 jours
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Pays Par Pays...

11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 19:31

Chiloé, c´est d´abord une ile.
Pendant longtemps et bien qu´elle soit géographiquement très proche du continent, elle est restée éloignée sur le plan culturel, hermétique au changement et ancrée a ses traditions.

Aujourd´hui encore Chiloé est connue pour ses églises, nombreuses et entierement construites en bois, et ses traditions. Et il parait qu´on peut encore croiser des lutins sortis tout droit de la brume... on verra bien.

On arrive par le Sud, après quelques heures de traversée depuis le triste village de Chaiten. A Quellon, notre port d´arrivée, rien de spécial a part que cette ville marque la fin de la Panaméricaine, l´une des routes les plus mythiques de cette planète. A l´autre bout de la panaméricaine, c´est l´Alaska... encore une idée de voyage !

On remonte rapidos a Chonchi ou on trouve un petit hotel un peu pourri mais les pieds sur la plage (on a retrouvé le soleil qui nous manquait en Patagonie alors on en profite). On espère voir depuis notre chambre les lions de mers et surtout les dauphins et baleines qui visitent la baie. Pas de pot, les dauphins sont venus alors que nous étions partis nous balader de l'autre coté de l'ile, voir la cote du pacifique.


Pour se venger et se frotter aux fameuses traditions de Chiloé, on part faire un tour au rodéo le lendemain. Ambiance fête de village, un peu comme une féria, sauf que tout le monde a un chapeau, un poncho et des étriers et que le seul moyen de transport est le cheval. Une nouvelle fois, on est accueilli avec beaucoup de gentillesse et de chaleur (surtout Sabrina d'ailleurs mais ca doit etre l´esprit cow-boy...) et c´est assez marrant a voir.


Comme on devient des inconditionnels des fêtes de village, on enchaine le lendemain avec un déménagement à la méthode ancestrale. Le principe est très simple : on transporte les effets personnels ET la maison par voie maritime, remorquée par des bateaux de pecheurs. Une fois arrivés à destination, la maison est prise en charge par des boeufs qui la tractent sur la plage jusqu'à son nouvel emplacement. Le tout est arrosé du petit vin blanc local et de quelques litres de bieres... Belle tranche de vie !


Tout ce petit séjour avec des paysages superbes ou la mer omnipresente, des maisons de toutes les couleurs. Et sur le plan gastronomique (on va pas se laisser aller), des découvertes etonnantes. avec en particulier les steaks d´huitre (des huitres si grosses qu´il faut les manger avec un couteau et une fourchette).
Humm..une bonne grosse huître bien fraîche - Bon
on vous laisse, on est encore en train de digérer-

bizzzz

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 02:38

Retour en Argentine ou nous partons voir le Périto Moreno, l´un des immanquables d´un voyage en Patagonie.
Immanquable parce que le Perito Moreno est un glacier immense (70 m de hauteur de glace, un front de 5 km de long sur une profondeur ´environ 40 km) et qu´on peut s´en approcher tres facilement.


Immanquable aussi parce que contrairement a d´autres merveilles de la nature, il est tout le temps visible, il est la et il ne bouge pas. Ou plutot si, il bouge. C´est meme pour cela qu´on vient et qu´on y reste  des heures. La glace vit, bouge, avance (2m par jour en moyenne), craque ou s´effondre devant nos yeux érveillés et nos oreilles surprises par l´intensité des sons.


L´inconvénient du lieu, c´est qu´on n´est pas les seuls a venir découvrir le glacier le plus connu du monde... Ushuia - Torres del Paine - Glacier Perito Moreno : nous suivons un flot de touristes et il est temps d´en sortir. Nous repassons donc coté chilien pour remonter la Carretera Austral. Cette route a été imaginée et décidée par le Gal Pinochet (meme les tyrans ont le droit d´avoir une ou deux bonnes idées)

 

"L´autoroute du Sud" (traduction littérale) est loin de ressembler a l´A7... La route est rarement goudronnée, et le trajet est long et "tape-cul" mais les paysages sont splendides. C´est vert (forcément, il pleut tout le temps me direz vous !), sauvage, préservé. Les villages ou nous nous arretons (Puerto Cisnes, Puerto Puyuhuapi, Chile Chico) étaient presque coupés du mondeavant la route et ils gardent encore cette atmosphere. Petits villages de pecheurs ou le temps passe doucement, sans secousse et sans stress.

La fin de la route est plus dramatique. Le volcan Chaiten, que les experts croyaient endormis depuis pluiseurs siecles, s´est réveillé et crache des cendres (heureusement froides pour l´instant) depuis mai 2008. Celles-ci ont provoqué un barrage naturel sur la riviere qui a fini par cédé. La riviere ainsi libérée et déchainée a entrainée plusieurs maisons du village Chaiten sur son passage.

Aujourd´hui la vie reprend peu a peu dans le village, mais les rues sont couvertes de cendres, parfois sur plusieurs metres. Une atmosphere grise, lugubre et le volcan n´a peu etre pas dit son dernier mot !
Il ne reste a Chaiten que deux ou trois hotels et le port, ou partent les bateaux qui vont nous emmener sur l´ile de Chiloé, prochaine étape.

Que se vayan bien !

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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 20:20

Retour au Chili.
Pendant le mois que nous allons passer entre la Terre de Feu et la Patagonie, les passages de frontière vont être fréquents car les deux pays sont géographiquement très liés. A peine arrivés a Punta Arenas, le patron du petit hotel nous invite a notre premier véritable "asado". Un peu de salade, un peu de vin et la moitié d´un ageau qui cuit devant un feu de bois pour 14 convives... l´accueil patagonien !


Le détroit de Magellan est beaucoup moins beau et impressionnant que le canal de Beagle.
Le paysage est plat, ce qui plait aux pingouins de l´Isla Magdallena a qui nous allons rendre visite. Ils sont plus de 120 000 a vivre sur cette ile, seulement dérangés une fois par jour par un bateau plein de touristes. C´est pas la marche de l´empereur mais ils sont mignons quand même.

 
Un petit saut pour nous rendre a Puerto Natales, camp de base avant une rando dans le Parc Torres del Paine. Ce parc au Sud de la Patagonie est décrit comme l´un des plus beaux du monde et de nombreux chiliens nous avaient déja chaudement conseillé la rando.
Sabrina utilise (une dernière fois ?) le joker "j´ai mal a la cheville" donc Jérôme part seul et ne fera que la rando la plus courte, la plus connue et la plus fréquentée : le W (pas de lien avec l'un des présidents des USA).

Le parc est magnifique et d´une diversité incomparable : lacs, glaciers, forêts, et des montagnes superbes mais inaccessibles. En revanche les balades sont assez faciles et comme le parc a une renomée internationale, les randonneurs de toute nationalité et de tout age (7 a 77 ans !) se croisent sur les petits sentiers... le mélange pourrait être sympa, mais l´abondance de touristes tapent sur les nerfs !

Tout le monde se presse a cette saison car c´est en janvier que le climat est a priori le plus clément. Faites attention aux coups de soleil, le trou dans la couche d´ozone se fait particulierement ressentir ici... Pas de probleme pour cette fois, sur 3 jours de rando il a plu pendant 2 jours sans discontinuer. Au moins 5 m3 de flotte sur la gueule en 3 jours... c´est pas terrible pour profiter du paysage !


En bref, c´est surement tres beau, mais ce n´était pas le bon moment (trop de monde et mauvais temps)... tant pis, on se vengera plus tard !
De son côté, Sabrina a pu passer 3 jours peinards à Puerto Natales avec 2 copines chiliennes Anita et Coté rencontrées sur place.

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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 03:52

Comme prevu, nous avons fait un grand bond vers le Nord du Chili (peut etre avions nous envie inconsciemment de retrouver rapidement des temperatures chaudes). Apres une petite vingtaine d’heures de de bus tres confortable, nous arrivons a San Pedro De Acatama avec un changement evident par rapport aux villes du centre du pays.

 

Il n’y a que de 2000 habitants dans ce petit village et sans les milliers de touristes qui se succedent ici , on pourrait se croire dans un village mexicain tire d’un bon vieux western.

 

Apres une premiere journee tranquille dans ce pueblo, nous programons un reveil matinal (5h15) car nous avons RDV avec la lune. Ou plutot avec la vallee de la lune. La principale raison du fructueux tourisme ici est la visite au coucher du soleil de ses paysages qui ressemblent a ceux de la lune (parait il car nous n’y sommes jamais alle... mais c’est une bonne idee pour un prochain voyage !)

 

Pour eviter les nombreux touristes en bus qui se suivent au coucher du soleil, nous decidons d’y aller a l’aurore et en velo. Apres un reveil un peu difficile nous devons avoir l’air fin sur nos velos car nous faisonsrire les chauffeurs de camion que nous croisons en partant.

Mais l’initiative est largement recompensee car pendant toute la matinee noius ne croiserons pas ame qui vive, n’entendrons pas un bruit, perdus seuls au monde alors que nous sommes a 20 km du village. Quoi de mieux pour profiter des fabuleux paysages que peut proposer un desert que la solitude ?


De retour a 13h a San Pedro, les mollets bien affutes, nous decidons de partir dans un autre genre de desert qui borde la ville : un salar ou desert de sel. Nous pensons traverser une partie du salar de Atacama (le plus grand du Chili mais largement plus petit que le salar d´Uyuni en Bolivie) avant d´arriver "aux yeux du desert", deux lacs d´une eau cristalline oú la baignade est possible.

L´aller est difficile : apres 10 km de bitume il nous reste 14 km de chemin bosselé. Et le retour est un veritable enfer. Nous sommes tous les 2 épuisés et la derniere ligne droite de 10 km avec un terrible vent de face nous parait interminable (on a quand meme fait 90 km dans la journée et on n´a pas les mollets de Lance Armstrong ou de Roland Peinnet).

La baignade (trop courte) dans les lacs nous permet de vérifier les lois de la physique. L´eau est tellement salée (ce que nous prenons dans un premier temps pour des cailloux au fond du lac sont en fait des crystaux de sel) que nous flottons sans aucun effort, comme dans la mer morte (souvenir d´un manuel scolaire). On pourrait lire un journal, dans l´eau, sans le mouiller. En revanche, on n´a juste apercu le salar qui se trouvait encore quelques km plus loin contrairement aux indications de notre carte...

 

Le lendemain le réveil est "nocturne" (3h30) car cette fois nous montons dans un bus pour visiter les geysers de Tatio, a 100 km de San Pedro. Apres 2 bonnes heures de minibus, nous arrivons a 4300 m d´altitudesans avoir fourni le moindre effort... les montagnes sont toujours plus belles quand on doit transpirer pour les voir.

Au lever du soleil, comme les temperatures sont encore tres basses, la fumée qui s´évapore des geysers est beaucoup plus importante. Cette fois nous voyons les geysers de beaucoup plus pres qu´en Nouvelle Zelande : il faut faire attention oú on pose les pieds, ce ne sont pas les memes consignes de sécurité...

Apres la visite, un petit bain dans une piscine chauffée naturellement par les sources d´eau chaude et nous repartons pour San Pedro oú nous jouons le role du mexicain plutot que du cowboy et nous nous offrons une bonne sieste de debut d´apres midi.


Nous venons d´arriver dans le nord de l´Argentine, a Salta.
Viva Maradona

 

 

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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 00:51

¡ hola todos !
Comme prevu, nous sommes arrivés en douceur le 2 octobre sur le sol chilien. Ce fameux 2 octobre aura été pour nous une journée de 41 heures par le jeu des décalages horaires !
  Si tous les jours pouvaient ètre comme celui-la on aurait pu voir plus de pays, plus de choses, faire plus de rencontres...

Dès notre arrivée on reprend conscience de notre niveau d´espagnol, proche de notre niveau de danois. On regrette un peu d´avoir dormis au fond de la classe contre le radiateur pendant que nos profs se battaient pour nous apprendre la langue de Cervantes.
Mais étant donné les fabuleux progres de Sabrina en anglais depuis notre départ, nous espérons bien repartir de ce continent avec un niveau digne d´étudiants de Salamanque (meme meilleurs que certains d´entre eux....) !

Notre premiere découverte est Santiago, capitale du Chili, qui ne restera pas comme la ville la plus excitante de notre voyage. Des batiments sans charme qui aurait eu leur place dans ces villes construites a la va vite dans certains pays communistes, une forte pollution et pas d´attraits.

On a donc fait rapidement nos valises pour Valparaiso, la ville aux 45 collines. La ville est tres grande, étendue sur toutes les collines environnantes qui plongent dans la mer.  La visite classique de cette ville consiste a se perdre lentement mais surement dans les rues, en prenant de temps en temps un ascenseur (sorte de transport en commun vertical) plus pour le fun que par necessité. On en garde un peu sous le pied quand meme car il y a de fortes chances que nous revenions debut janvier.


Et oui, car cette année noël arrive en octobre et nous nous sommes offert notre cadeau de noël avant l´heure : un billet d´avion pour découvrir l´ile de paques du 24 decembre au 2 janvier.
Pour fêter la bonne tenue de l´économie (et de la bourse) mondiale, nous nous permettons un extra budgetaire de taille. Si le capitalisme doit mourrir, autant qu´on profite de nos euros avant (on exagère un peu ??) !
Comme le seul moyen d´aller sur l´ile de Paques est en partant de Santiago, nous aurons un peu de temps pour retourner a Valparaiso.

Pour l´instant nous sommes a la Serena, petite ville balnéaire au nord du Chili. Sympa mais pas renversant donc nous repartons demain pour le nord du pays !

n´oubliez pas de bosser pour relancer notre économie, on compte sur vous !
tcho

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