Salut tout le monde !
On vous a abandonné depuis un peu plus d’une semaine… La Namibie est un pays sauvage (60% de désert) et les villes n’ont pas beaucoup d’intérêts. Nous avons passe une semaine a bouffer de la poussière (sur les pistes africaines) et faire du camping (sauvage ou pas) au milieu de nulle part. La seule incursion en ville en 1 semaine était dimanche dernier, jour du seigneur… donc tout était fermé !
Comme nous l’avions perçu des notre descente du bus, la Namibie est une Afrique différente. Déjà, il fait un froid de canard a Windhoek (15 degrés) et nous sommes obliges de ressortir pulls et pantalons…De plus, la ville ressemble a une ville américaine et serait la destination parfaite pour y passer sa retraite (nous invitons les jeunes retraités ou futurs jeunes retraités a considérer attentivement cette remarque). On y trouve absolument tout, c’est propre et pratique, pas de bouchons… il n’y a ni maladie particulière ni insécurité, on est a 20 mn des premiers paysages africains, la ville est agréable avec ses nombreux palmiers et jardins et cerise sur le gâteau votre pouvoir d’achat sera multiplie par 2 (une belle maison coûte environ 100 000 euros). Mais comme nous ne sommes pas venus pour préparer notre retraite ni celle de nos parents, nous décidons de partir des mardi 22 avec 2 compagnons de voyage rencontrés a la guesthouse : Alex le bordelais et Carlo de Florence en Italie.
Si la Zambie était le pays des relations humaines, la Namibie est le pays de la nature et des immensités. La densité de population est de 2 hab/km2. De ce fait le réseau de transport en commun n’est pas développé et pas adapté aux voyages. Il est indispensable de partir en tour organise ou de louer une voiture. Nous choisissons la 2eme option pour garder notre indépendance et pour des raisons économiques.
Nous louons une Daihatsu Sirion (même Fred B. n’a jamais osé acheter un micro-onde roulant comme celui la… mais a la guerre comme a la guerre), direction Sossusvlei et ses dunes rouges.
Les routes Namibiennes sont monotones (de très longues lignes droites)
, mais on les regrette rapidement des qu’on se retrouve sur une piste (qui représente 70% du réseau routier)
. Nous arrivons au camping situe a cote des dunes de nuit et manquons le coucher de soleil. Qu’a cela ne tienne, nous verrons le lever a 6h le lendemain matin (la luminosité du soleil levant accentue la couleur naturelle des dunes). Le désert et le spectacle du « sunset » sont magnifiques. Cela donne même des jambes a Sabrina pour gravir une des plus hautes dunes !
Nous passons une journée entière et repartons assoiffés mais enchantés (on vous laisse apprécier sur les photos).
Les 300 km de pistes qui nous même a Swakopmund et la mer notre prochaine destination, sont ponctues de paysages varies (désert, canyon, steppe…) et de nombreux animaux en liberté (Zèbres, autruches, Springboks, Gemsboks et meme des lapins, hein lapin !).
Nous passerons la nuit en camping sauvage au milieu d’un parc national ( a toutes les mauvaises langues qui prédisaient a Sabrina des nuits agitées par la peur des petites bêtes, elle s’en sort très bien).
A Swakopmund, petite ville balnéaire qui semble sortie de Bavière, nous perdons Alex notre compère bordelais qui doit retourner à sa vie professionnelle (rien que l’idée nous fait froid dans le dos…)
On vous fera la suite de la Namibie au prochain épisode, le soleil nous appelle !
Take care