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  • : Notre voyage autour de la terre
  • : 4 continents, 1 voyage, 2 sacs à dos & 360 jours
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Pays Par Pays...

4 janvier 2009 7 04 /01 /janvier /2009 21:11
On vous souhaite a tous une excellente année 2009, et on ajoute meme 2010 et 2011 dans le meme lot ! Si on ne rentre pas de ce voyage a la date prévue, vous aurez 3 ans peinards !!!



Pour nous, les fetes se sont déroulées de la meileure des facons. L´ile de Paques est un un nouveau petit paradis terrestre, a presque 3000km du reste du monde.

D´abord il y a l´ile, belle et sauvage avec ses volcans éteints qui offre des belles balades, ses quelques plages pour se reposer sous les cocotiers et ses chevaux sauvages pour peupler le paysage.



Ensuite il y a la population qui est cool, sympa et accueillante. Seules les personnes nées sur l´ile peuvent acheter du terrain donc il n´y a pas de grands complexes hoteliers, pas d´invasions de gringos et de leur petrodollars. Les gens vivent a un rythme qui convient tres bien aux vacances... a la coooool !
En plus on etait dans un petit camping sympa, avec une tente "vue sur la mer". Ambiance jeune sympa et tourdumondistes a volonté !!

On n´oublie pas la mer, exceptionnellement claire (pas de pollution) avec peu de corail mais pas mal de poissons (meme Jerome a reussi a pecher !!) et des tortues qui viennent presque vous chatouiller quand vous vous baignez.

Et la cerise sur le gateau, il y a les moais et leur cote mystérieux (et pas "mouais" le pensait PH). En photo c´est beau, mais a voir c´est mieux.



On a passé une semaine tres cosmopolite (canadiens allemands japonais italiens chiliens et bien sur francais en force). On a fait deux énormes barbecues pour noel et jour de l´an. On n´a pas quitté le short et les tongs de tout le séjour.... un petit gout de vacances dans notre dur voyage !!!!

On est maintenant a Valparaiso, de nouveau chez un pote d´enfance. l´ami patchou a décidé de poser ses valises ici pour notre plus grand bonheur.

Big bisous (une petite pensée pour Carlos)
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24 décembre 2008 3 24 /12 /décembre /2008 23:30
Nous approchons Noel a grands pas, dans 2 jours maintenant...

Tres puritains, les Equatoriens ont decores leurs maisons, et magasins depuis debut novembre, malgre cela nous avons du mal a percuter que c'est Noel, car ici le soleil illumine nos journees et nous sommes en vacances, et donc...

...Pour nous, cette annee Noel se deroulera sous d'autres horizons, pas de neige, pas de froid, pas de foie gras ni de saumon, pas de famille, pas d'amis... car nous avons rdv avec le soleil, la plage, les tortues, le camping... et a nous le vin et du champ !! (et oui on ne se laisse pas abattre) pour feter comme il se doit Noel et cette belle nouvelle annee 2009 !

Nous penserons tres fort a vous chers lecteurs (famille, amis, inconnus) et nous trinquerons a votre sante !
Profitez de vos familles et amis, ce sont les moments les plus importants de notre vie.

Joyeux Noel !! et tout specialement a nos amis nouveaux parents et futurs

Belle et Heureuse annee 2009.

Abusez des bonnes choses et soyez sages !


Merci a vous tous d'etre presents (meme ceux qui font que regarder les photos sur le blog ou qui le consulte rarement )

Gros bisous et a l'annee prochaine pour de nouvelles aventures.

Sabrina & Jeronimo

PS : Noel a Paques, Tisons au balcon !

"Respecter dans chaque homme l´homme, sinon celui qu´il est, au moins celui qu´il pourrait etre, qu´il devrait etre." Henri Amiel

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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 22:30
L´Equateur est un pays incroyablement diversifié. L´océan pacifique a l´Ouest, la cordilliere des Andes au centre, la jungle a l´Est, sans parler des iles Galapagos (paradis des animaux de toute sorte) et des villes coloniales comme Quito ou Cuenca. Pour en profiter on a changé de paysage le lendemain du Cotopaxi et on est parti directement dans la jungle... apres les -10 du sommet on va chercher un peu de chaleur !

On a passé 4 jours dans des cabanes (c´est comme ca qu´on les appelle) au sein de la communauté de Campo Cocha a quelques dizaines de km de Tena (on précise pour les fans de google earth...). On pensait se retrouver au milieu de la communauté et vivre avec eux. Mais le village est éclaté sur 460ha et chaque famille vit a bonne distance des premiers voisins.

Les cabanes étaient des "chambres d´hotes" tres typiques (plus authentique que confortable...), ou nos premiers voisins etaient a 500 m. Heureusement chaque jour un membre de la communauté nous servait de guide pour différentes activités, ce qui nous a permis de découvrir un peu leurs conditions de vie. Celles-ci changent
 a une vitesse folle : arrivée de l´électricité il y a 4 ans, et maintenant couverture par le téléphone portable depuis 4 mois... Personne n´a encore internet au village, mais techniquement ce serait possible ! Ils sont en train de tout découvrir en meme temps : Frigo, matelas (certaines familles dorment encore sur le bambou), TV, ordinateur, téléphone portable,etc...

Pour nous, la découverte était surtout celle de la jungle et leur mode de vie.... avant la TV !
Premier jour : balade toute la journée dans la jungle pour voir la densité de la végétation et pour découvrir que tous les remedes sont dans la nature.
Deuxieme jour : découverte dans leurs plantations (bananes, manioc, cacao, et un peu de café), apprendre a faire de l´alcool a 60 volts avec du manioc et de la patate douce sans avoir besoin d´alambic (oui oui on peut en faire en France) et apprendre encore quelques remedes de grand-mere équatorienne,
Troisieme jour : départ  en pirogue qui était leur seul moyen de transport il y a 20 ans, visite d´un parc qui récupere les animaux confisqués aux trafiquants pour les remettre progressivement en liberté et recherche d´or dans le fleuve (et on en a trouvé !!! d´ailleurs on repart pour un an de voyage !)


En quittant la jungle, on a un sentiment mitigé. Un peu décus parce qu´il n´y a plus d´animaux dans la jungle a coté du village (la chasse intensive a fait des dégats), et parce que le dépaysement n´était pas aussi fort que prévu. Mais heureux aussi d´avoir découvert les conditions de vie de ces gens tres attachants avant que le confort moderne n´arrive completement, et enrichis de quelques découvertes culinaires (sucer les feves de cacao, quel régal !!).

Nous repartons ensuite dans les belles montagnes d´Equateur direction Quilotoa et sa lagune. La région de Quilotoa nous rappelle furieusement la Bolivie et elle semble coupée du reste de l´Equateur. Nous assistons a l´un des marchés les plus beaux et les plus authentique de notre voyage.

Abattoir et boucherie en pleine air, vente de lamas de vaches, de moutons, de truies etc...  et des gens accueillants, habillés traditionnellement avec le faciès marqués par l´altitude (on est presque a 4000m). Un autre monde.

Ensuite, c´est la beauté de la lagune de Quilotoa, dont nous ferons le tour du cratere en rando (quasi 5h) pour notre dernier effort a cette altitude. Enfin retour a Quito pour préparer notre départ sur l´Ile de Paques pour ce soir !!

ciao
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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 14:05
L´ascension du Cotopaxi se déroule sur 2 jours. le premier jour, je fais la connaissance de mon guide (nous ne serons que 2 dans notre cordée) et nous nous rendons au pied du volcan.

Des notre prise de contact, il me demande comment je me sens, comment je me suis préparé et commence a me prévenir que la partie n´est pas gagnée d´avance. Ce n´est pas aussi simple que les agences de Quito le disent (pour attirer les clients) et seulement 1 sur 2 en moyenne arrive au sommet.
Comme pour illustrer ses propos, nous croisons un couple qui a tenté l´ascension la veille. ils ont des mines déconfites et me disent avoir fait demi-tour a 5100 m apres que la señorita aie rendu son petit dej´ et son diner de la veille.

On passe le reste de la journée a faire une balade d´acclimatation et a s´entrainer a la marche encordés avec crampons, sous un ciel nuageux avec pluie intermittante. Si le temps ne change pas, nous ne partons pas me prévient-il...
A 19h il est amplement temps d´aller se coucher : nous devons partir a 23h pour faire l´ascension de nuit car la chaleur de la journée provoque de nombreuses avalanches. Je n´arrive pas a fermer l´oeil de la courte nuit a cause du bruit dans le refuge mais surtout de l´impatience, de l´excitation et bien sur de l´appréhension : serai-je a la hauteur ? le temps va-t-il s´éclaircir ?

A 23h, on suate dans nos chaussures et on prend la voiture jusqu´au point de départ. A 23h30 on est a 4500 m d´altitude, le temps est parfaitement clair avec une pleine lune magnifique qui éclaire le volcan en activité le plus haut du monde. Du haut de mes 1,87m je toise le géant de 5897 m. Y´a plus qu´a...

Ca commence assez sec et 30 mn plus tard on arrive au dernier refuge a 4800m. Un petit dej´ rapidement avalé a l´altitude du toit de l´Europe et nous repartons au milieu de nombreux groupes (la plupart des groupes dorment au dernier refuge). A 5000 m, on chausse les crampons. Je suis bien. Au loin , on voit les lumieres de Quito ou dort tranquillement Sabrina.
Nous marchons sans lampe frontale, a la seule lumiere magique de la pleine lune se reflétant sur le glacier. Plus on dépasse de groupes, plus j´entends leur souffle court et plus ma volonté augmente.

Dans le dernier mur, a 5700 m et des patates, je sais que je vais aller au bout. Les nerfs qui me tiennent et me font marcher depuis le début de la nuit lachent et des larmes de joie coulent sur mes joues, mais je les essuie rapidement pour ne pas que les groupes d´américains qui m´entourent prennent les francais pour des danseuses d´opérettes.

Ca y est nous arrivons au sommet (a 5897m) en meme temps que le soleil, fideles au RDV que nous nous étions fixés.




Ma performance n´est en rien comparable a l´exploit de Sir Edmond Hillary (héros néozelandais des temps modernes qui fut le premier homme a gravir l´Everest) mais ma joie est au moins aussi grande et mes pensées rejoignent celles qu´il avait eu a l´époque : "Je suis en haut, j´ai botté le cul de ce salopard !!".

Le temps de profiter de la vue incomparable sur une bonne partie des volcans d´Equateur et sur le cratere que nous surplombons et nous entamons la descente. Comme d´habitude, le Cotopaxi a épuisé des candidats, et la neige blanche et immaculée de la montée est jalonnée de quelques renards attestant de l´état de fatigue de certains.

A midi je suis de retour a Quito ou je retrouve Sabrina pour qui le week-end repos c´est tres bien passé !

¡ Que se vayan bien !  
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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 03:27

Buenas !


Baños est une petite ville agréable, d´abord connue pour ses bains thermaux. Mais c´est aussi une ville en sursis, le regard tourné vers le volcan Tungurahua qui la surplombe.



Celui-ci est toujours en activité, passant d´alerte jaune a orange selon les années et selon les quantités de cendres que sa majesté éjecte sur les inconscients venant le défier.

Malgré cette épée de Damocles la ville et la région plaisent, comme en témoigne le nombre croissant d´étrangers venus s´installer pour ouvrir bars restos et hotels : ici c´est un océan de verdure ou regorgent les activités sportives en tout genre.


On se décide pour faire du canyoning (descente d´un cours d´eau avec rappel, toboggan naturel sauts etc…). premiere descende en rappel sans probleme mais au premier toboggan naturel, Sabrina se réceptionne mal et se tord la cheville… manque d´entrainement au jardín d´enfants ou a Aqualand. Elle finit quand meme sur une jambe puisqu´il n´y avait plus d´hélico disponible.




La douleur nous donne une excellente excuse pour aller aux bains thermaux, censés guérir de tous les maux. Une fois la nuit tombée, se baigner dans une eau a 42 degrés est le RDV obligé de toute la ville. (baños en espagnol veut dire bains)


Le lendemain, comme les choses ne s´arrangent pas on se rend a l´hopital en craignant l´amputation. Elle s´en tire avec une simple foulûûûre comme nous disent les charmants québecois rencontrés a l´hotel. Deux jours de repos a se faire dorloter (pas assez a son gout) et une petite gene pendant 2 ou 3 semaines qui pourront lui servir d´excuses les jours ou elle ne veut pas marcher.

 

Pas le temps de trainer, il faut qu´on parte pour Quito. Le 6 décembre, la ville est en fete pour célébrer l´anniversaire de sa fondation et on veut voir ca. On se trouve un hotel dans un quartier plein de vie mais a peine installés on est accueillis par un bon vieil orage des familles. Une fois l´orage passé, la fete commence (des 18 h) dans tous les bars boites et concerts de la ville. Malheureusement, la patte folle de Sabrina nous empeche d´enflammer la piste de danse au plus grand regret de Jerome.


Le lendemain, la fete continue de facon plus traditionnelle avec un défilé interminable dans la principale artere de Quito, avant que la jeunesse Quiténienne ne remette le couvert pour le plus grand bonheur de Pilsener, la biere locale. On apprend que la célébration dure depuis une semaine… il y en a qui ont la santé !


Dimanche gueule de bois pour certains et dimanche foot pour nous. Nous assistons au sacre du Deportivo Quito qui remporte le championnat équatorien malgré sa pietre défaite 1-0 dans un stade qui rappelle furieusement le stadium nord de Villeuneuve d´Ascq (avec plus d´ambiance bien sur).



Quito nous plait beaucoup. La ville est belle et authentique et les quartiers sont tres différents les uns des autres. Apres avoir arpenter ses rues pendant 2 jours, nous partons a la chasse aux oiseaux a Mindo a 2h de route de la capitale.

On retombe dans une végétation ultra-abondante... il faut dire qu´il pleut tous les jours. Pas toute la journée mais tous les jours quand meme.


Le premier jour on regarde tomber la pluie dans un hamac sur le balcon de l´hotel en compagnie des nombreux colibris qui viennent se nourrir juste a coté de nous !


Le deuxieme jour on part aux aurores avec un guide, armés de nos appareils photos et jumelles pour voir les oiseaux tropicaux. On ne sera pas décus puisqu´on verra des dizaines de toucans (qui ne boivent pas de Guinness contrairement a ce que dit la pub), des faucons qui voulaient bouffer du toucan et plein d´autres oiseaux de toutes les couleurs dont on n´a pas compris les noms.


Nous sommes maintenant de retour a Quito point de départ de la prochaine rando pour Jerome. Il part demain gravir le volcan Cotopaxi, si ses vieilles jambes veulent bien l´emmener en haut !


Samedi soir, si vous etes toujours dans un lieu de débauche a 6h du mat heure francaise (rue princesse, a la clé de chants ou dans un pub de Londres ou d´ailleurs), buvez un dernier verre a sa santé pour lui donner du courage, ce sera le départ vers le sommet (minuit heure locale). Ensuite allez vous coucher !



Suerte




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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 21:03

Hola todos !

Apres 2 minutes de réflexion a la gare routiere de Trujillo (Perou), nous décidons de partir pour un petit périple dont nous ne connaissons pas la duree...destination Vilcabamba, en Equateur, en passant par le poste frontiere le plus reculé et dernier ouvert de la frontiere Peruano-Equatorienne : La Balsa (on avait 3 choix, on prend le plus exotique).

Nous partons a 19h30 de Trujillo et nous arriverons finalement le lendemain a 21h30. Entre temps, nous avons pris un bus de nuit (arrivee a 5h00 du mat), puis une moto taxi, puis un taxi partagé, puis une autre moto taxi, puis un autre taxi partagé puis un camion aménagé, pour finir par un dernier bus. Quelque peu fatigués par cette route, arrivant a Vilcabamba sous la pluie, nous finirons par un taxi pour nous rendre a l´hotel.

Au milieu de tout ca, le poste frontiere le plus cool de notre voyage. Un pont sépare les 2 pays, sans controle a la sortie ou a l´entree. Quand on rentre dans le poste de douanes, les ´´douaniers´´ sont en jeans et chemise ouverte, musique en fond sonore, les photos d´un calendrier Play Boy défile sur l´ecran d´ordinateur...Bienvenidos en Ecuador !


Tout au long de la route, on voit les paysages changer. Des plaines arrides de notre départ, aux montagnes généreuses et verdoyantes de l´Equateur. Les condors, que nous avons betement attendus avec des centaines de touristes au sud du Pérou, sont aussi nombreux que les pigeons a Paris. On est un peu marseillais mais il y en a partout dans la rue, sur les arbres etc...

On imagine aussi la galere des habitants de ces villages pour aller en ville ou pire, a la capitale (Lima doit etre a 3 jours de voyage au minimum). Finalement, malgré les heures de transport sur des routes pas toujours conforme a notre standard européen, on est contents de notre choix : fatiguant mais "l´exotisme" est a ce prix !

Ici l´Equateur nous ouvre les bras et ses hamacs. Vilcabamba est un de ses endroits ou la vie se prend toujours du bon coté.



Apres une journee a flaner et a essayer les hamacs (enfin surtout Jerome, pour se remettre du voyage), nous partons le lendemain faire une excursion a cheval sur les sommets environnants. Pour une fois, ce n´est pas nous qui transpirons mais nos fidèles montures... en revanche le lendemain matin, on a mal partout !

On navigue entre bananiers, caféiers, et toutes sortes de fleurs : c´est beau, c´est vert, c´est reposant et en plus le soleil brille ! Revigorés par cette escale, nous repartons pour un petit saut de puce vers Cuenca et son architecture coloniale. La ville est assez belle mais c´est surtour la capitale du chapeau...petit souvenir qui va encombrer notre sac !

Prochaine destination : Baños au pied des volcans.

Que se vayan bien !

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 00:30

Dix jours avec nous et les parents de Jérôme abandonnent lachement le navire tourdumondiste. On reprend donc la barre et la plume en attendant les prochains visiteurs.

 

A notre arrivée a Cuzco, nous étions impatients de visiter cette ville. Nous avions été séduits par Aréquipa, mais le reste de nos découvertes au Pérou nous avait décus (Canyon de Colca, Puno...). Et Cuzco sera pire.

 

Comme nous l'espérions l´architecture est belle, mélange de vestiges incas et d´architecture coloniale, mais cette ville est fade, sans saveur et sans ame. Tout est tourné vers un tourisme trop présent, tout est fait pour pigeonner les touristes. Les musées et lieux de culture ont encore vu leurs prix doublés au 1er juillet 2008. le moindre billet d´entrée est de minimum 10 euros dans un pays ou le salaire minimum est d´environ 120 euros par mois.

 

Vexés d´être pris pour des jambons, nous partons en balade dans les alentours de Cuzco pour voir la vallée Sacrée, mélange de sites incas et de nature.

Au premier village, Chinchero, le sketche continue :il y a un droit d´entrée (5 euros) pour le village ! Nous fraudons l´entrée (sur une idée de Christiane) et visitons ce charmant village (qui ne vaut absolument pas le prix d´entrée) puis nous partons faire une petite marche puisque c´est la seule activité encore gratuite dans la région.

Celle-ci nous mene jusqu'à Salinas, ou l´Homme récolte le sel provenant naturellement d´une source souterraine depuis le temps des incas. A cette altitude, un paysage inhabituel et décalé (on en profite pour frauder encore l´entrée...)

 

Le lendemain nous partons pour le Machu Picchu, la goutte d´eau qui fait déborder le vase péruvien. Faute de temps, nous devons y aller en train (il n´y a pas de route qui mène au village en bas de Machu Picchu. C´est soit en train, soit a pied pour 4 jours minimum, soit bus + marche a pied pour 2 jours). 80 euros pour environ 30 km...aïe ! Puis il faut payer l´acces au site (30 euros par pers) re-aïe !

 

Quand on arrive en haut du Machu Picchu, on oublie qu´on s´est levé a 4h du mat, on oublie qu´on a marché 1 heure pour arriver les premiers et on oublie presque qu'on nous prend pour des jambons depuis notre arrivée au Pérou. Le site est grandiose, les montagnes magnifiques.

 

Nous montons tout de suite au Wayna Picchu, la montagne qui surplombe le site, avec d´autres tourdumondistes francais (Carole, Nicolas et Fabien mais sans Christiane) pour voir la brume se lever tranquillement. Moments magiques, toujours trop courts.

 

Les vacances sont finies , il est temps pour les futurs retraités de rentrer en France et pour ceux qui n´auront jamais de retraites (ou qui en profite déja, c´est selon les points de vues) de fuir Cuzco et le Pérou. 20 heures de bus pour aller a Lima pour un premier arrêt.

 

Tout le centre ville est bloqué et sous haute surveillance pour le sommet de l´APEC (20 présidents dont USA, Chine, Japon etc) ce qui nous permet de découvrir la ville sans voiture. On trouve un petit hotel-musée où flottent fièrement quelques drapeaux ; Espagne France Japon .... et PSG !

 

Une autre nuit de bus pour filer jusqu'à Trujillo, ou nous profitons de la plage (mais la mer est froide) et du site archéologique de Chan Chan (adversaires des incas) avant de partir vers l´Equateur, avec envie et sans regret.

 

bizz

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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 23:51

Partir pour un an en voyage c´est beau et c´est relax. Mais on a aussi, à l´autre bout du monde, notre travail quotidien (ou presque) : écrire le blog.... C´est pas toujours facile et pas toujours avec envie qu´on se colle à la tache alors les encouragements que vous nous faites parvenir nous font toujours plaisir (et nous permettent de ne pas abandonner...).

Ca fait 7 mois qu´on est partis maintenant et on a toujours pas pris de vacances, même pas de week-end de repos ! Alors on profite de la venue des parents de Jérôme pour leur laisser la plume. Nous déclinons donc toute responsabilité sur le contenu de l´article suivant (a la barre, le sieur Jean Louis) :

SUD DU PEROU

Apres quelques péripéties (correspondance ratée a Lima), nous finissons par retrouver Jerome et Sabrina à Arequipa.

Le temps d´échanger les dernieres nouvelles et nous partons a la découverte de la ville située a 2300 m d´altitude et qui représente la 2e ville du Pérou avec ses 620 000 habitants. On la surnomme la "ville blanche" car la plupart des batiments sont construits en pierre de lave blanche. Le centre historique, avec sa Plaza de Armas et son monastère de santa Catalina, est inscrit au patrimoine de l´UNESCO et il le mérite bien.

Le lendemain destination le canyon de Colca et ses 1615 m de haut. Il ne nous laissera pas un souvenir impérissable, le voyage en bus ayant été un peu galère. Une des attractions de la région est la Cruz del Condor, un site au dessus du canyon où sont censés voler des condors. Pour les voir, il faut se lever tot, comme des centaines d'autres touristes (!).

Nous avons donc attendu que le spectacle commence... et ce n´est qu´au moment de partir que 3 ou 4 de ces superbes volatiles ont daigné faire leur apparitiom. Ouf ! notre patience a été récompensée !

Enfin derniere étape dans le sud du Pérou : le lac de Titicaca a 3800 m d´altitude.
Pour l´atteindre, il nous faut 7h de bus a travers la pampa désertique et austère ou seuls les lamas, alpagas et autres vigognes apportent une touche de vie.

Depuis Puno, ville bordant le lac, nous embarquons pour les iles flottantes (les iles Uros) sur lesquels vivent encore 2000 habitants. Etonnant mais vraiment trop touristique... les iles faites de roseaux flottants sont envahis d´étals a souvenir et du coup elles en ont perdu toute leur authenticité. Dommage !

On vous salue bien bas !
On a rajouté quelques photos de la route de la mort dans le dernier album bolivie, et on ajoutera des photos sur l´album sud Perou quand les ordis nous laisseront faire notre boulot !

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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 23:28

Nous finissons notre trop court séjour bolivien par les abords du lac titicaca. D´abord du coté des montagnes avec "la capitale du trekking" en Bolivie... Pour un pays ou l´altitude moyenne frole les 3000 m, c´est une sacré promesse ! Et la promesse ne sera pas tenue, en grande partie a cause de la météo.

Comme il ne fait pas beau et que des orages éclatent tous les jours en début d´apres midi, nous décidons de rester prudent et de ne pas faire de balades sur les sommets environnants (minimum 4200 m)... C´est Sabrina qui est décue ! Nous nous rabattons sur une ballade dans la vallee ( a quelques 2800 m quand meme) qui nous menera dans une grotte ayant un lac souterrain. Gentil, mais pas de quoi casser trois pattes a un canard.

Sans tarder, nous partons donc pour Copacabana frontiere Bolivo-péruvienne située sur les rives du lac Titicaca. Apres une nuit dans un hotel miteux, nous partons sur l´ile du soleil (Isla del Sol), qui etait un lieu religieux important du temps des incas.

Et cette fois, on ne loupe pas notre petite rando. On parcoure cette ile magnifique du nord au sud, avec des paysages splendides : un petit air de Corse ou de Provence, les grillons en moins (on touche encore les 4000 m, ils seraient un peu essouflés)
Le lac est d´un bleu profond, intense contrastant avec le bleu plus clair du ciel. On visite des vestiges de l´époque inca, et nous finissons la journée dans un petit hotel isolé, en haut d´une falaise avec une vue superbe sur le coucher du soleil. Une pause biere s´impose.

On passe une derniere nuit a Copacabana et faisons nos adieux a la Bolivie (deja !) avec regret. Mais nous devons aller a Arequipa, au Perou, où nous avons RDV avec les géniteurs du petit Jerome....

Ciao

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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 22:54

Ca y est ! nous sommes des survivors de la route de la mort qui tue ! La vie de ma mere, c´est qui le patron !

La route de la mort a été appelée ainsi par les assureurs américains (c´est leur coté marketing) car elle était la route la plus accidentogène au monde. Elle avait été creusée dans la falaise a la va-vite par les Boliviens qui fuyaient devant le Paraguay lors de la guerre qui opposa les 2 peuples dans les annees 1930 (encore une histoire de pétrole d´ailleurs cf guerre du Chaco pour les plus intéressés).
 
La cause des accidents est facile a deviner : la route est tres étroite avec un dénivelé tres important et pourtant il n´y a pas le droit a l´erreur car il n´y a pas de barrieres de securité et le vide atteint 500 m par endroit. C´est la seule route du pays ou on roule a gauche (a l´anglaise), pour que le chauffeur puisse mieux apprécier la distance qui sépare son engin du vide (comme il se trouve du bon coté). Pour les camions et leurs chauffeurs, un véritable enfer.

Mais aujourd´hui, bien heureusement, la réputation dépasse tres largement la réalité. Apres 30 ans de travaux, une autre route a été construite et "la route de la mort" est fermée a la circulation, sauf pour les cyclistes. Car descendre cette route à vélo est une balade comme on ne peut en faire nulle part ailleurs. En l´espace de 65 km, on descend de 4200 m a 600 m d'altitude ! Notre défi était de ne pas donner un seul coup de pédales sur tout le parcours... on y est pas arrivé mais on a jamais fait 65 km a vélo aussi facilement !

Les paysages changent a la vitesse grand V (comme le vélo de Sabrina lancé à fond dans la descente). Au petit matin tout en haut, il fait froid et le paysage est lunaire comme en haute montagne alors qu'après quelques heures de descente, on a tres chaud (pas a cause des emotions ni des efforts) et la végétation est luxuriante avec bananiers et plantations de coca.



En revanche, la descente est beaucoup moins vertigineuse que ce qu´on espérait (enfin surtout Jerome). Ca descend mais il n´y a aucun passage qui fout les jetons !! On n'était que tous les deux avec un guide (ce qui était tres cool), et celui-ci se permet meme de descendre sans les mains, en se retournant pour nous prendre en photo... on aurait bien essayé mais c'est encore un peu trop chaud pour nous quand meme !

Le vrai défi, c´est de faire la route de la mort dans l´autre sens, EN MONTEE !! Peut etre un défi pour Olivier (encore un p´tit gars de Polliat) et Caroline qui vont remonter la cordilliere des Andes a vélo (http://www.georouteandine.fr)

Pour nous, c´est descente et retour a La Paz. Contrairement à tout le monde on a bien aimé La Paz.

C´est une ville qui bouge tout le temps, avec une pollution folle mais tellement dépayssante !
Il faut dire aussi que nous sommes tombés pendant les célébrations de todos santos (la toussaint en bon francois). Les abords du cimetiere avaient un gout de kermesse, de grande braderie, et un peu de toussaint quand meme.

Un petit dernier tour en Bolivie, d´abors Sorata pour faire quelques randos puis nous irons voir le fameux lac Titicaca (le premier qui fait une blague vaseuse est puni)

Suerte


Ps : on ajoutera des photos de la route de la mort bientot !

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